La musique des mots et des instruments « s’en mêlent » et viennent tisser une trame déjantée, où dans ce « temps Tinétoké », un tantinet toqué… Tout peut arriver.
Dans TAKATOKÉ ! on marche dans les pas de son rêve et on va OSER.
Au rythme d’une langue poétique et des guitares, de la contrebasse et du ukulélé, du rock metal et du reggae, enfants et adultes embarquent pour une quête immémorielle : MANGER ! Ou… NE PAS se faire manger.
Et si on arrêtait de rendre les loups gentils ?
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Dans Takatoké ! le loup retrouve sa vraie nature et nous propose de faire pareil. Il est féroce par intérêt – celui de son ventre – et il est salace par définition – sinon comment apprendre à nos enfants que les apparences peuvent être trompeuses et qu’elles peuvent cacher des êtres toxiques et pervers ?
La nourriture est à Takatoké ce que l’hiver est à Givré : un fil rouge qui se met dans tous ses états et va même jusqu’à s’incarner en personnage (c’est le petit grain de folie de la compagnie…)
Dans Takatoké ! on apprend aussi que la frontière est mince entre rêve et réalité, qu’elle est FRANCHISSABLE, et qu’elle peut nous faire partir dans une quête un peu toquée pour revisiter des contes immémoriaux et leur prêter chair, corps et musique.
Tandis qu’une tomate mexicaine amoureuse attire notre attention sur les effets de la mondialisation (une passion déraisonnable pour un potiron) et que des grenouilles insatisfaites vont bravement quitter leur mare par ennui pour une vie fade et affligeante : est-ce que c’est vraiment MIEUX ailleurs ?
Une galerie de personnages déjantés
Une galerie de personnages attachants, angoissants ou angoissés viennent nous chercher, tous improbables et un brin décalés : animaux ou légumes, de la Tomate au bord du Brexit aux grenouilles à grande “goule”, en passant par le Mouton Ténor à énigmes, une Bigue pleine de courage, une Pâte à pain folle de rage, une Carotte calibrée-formatée ou un Oignon mexicain en larmes, on se demande décidément : C’est quoi, rester soi-même ?
Est-ce que LE LOUP est méchant parce qu’il vient dévorer les Bigolets ? Ou bien parce qu’il a d’autres intentions inavouées ? En filigrane et avec délicatesse, la violence et la salacité d’un personnage intemporel nous traverse et nous impose face à nous-mêmes…
Car le conte, reflet universel de notre humanité, est là pour divertir, mais aussi questionner, déranger…. Et avertir. Le loup n’EST PAS gentil. Et il existe encore.
Le loup, quand il entend “Il était une fois” et qu’il est dans les parages
Il SAIT qu’il va lui arriver une bricole et qu’il n’arrivera pas à manger
Et ça ne rate ja-mais :
SOIT il finit à la casserole,
SOIT on le prend pour une chiffe molle
OU son ventre est cousu de cailloux,
OU il agonise au fond d’un trou…
Mais dans ce temps Tinétoké, notre loup, À NOUS, il a une idée :
Il se souvient que chez les hommes on peut se nourrir sans danger :
Une nourriture pas méchante, pas méfiante, qui se laisse facilement attraper…
Sur une idée originale de Julia Douny Guyot
Écriture, interprétation, chant : Julia Douny Guyot | Composition, arrangements musicaux & interprétation : Wilfrid Schopp | Sur une composition originale de : Ariel Sarale | Regard extérieur : Cécile Knibiehly Porterfield | Création lumière : Chloé Marcel | Design décor : Julien Guyot | Avec le soutien technique de François Bordin
SOUTIENS et PARTENAIRES : L’Agora – Ville de Saint- Xandre | Médiathèque Michel Crépeau – La Rochelle | CMN (Centre des Monuments Nationaux) – Tours de la Rochelle | Ville de La Rochelle | Département Charente-Maritime (labellisation au Catalogue d’Aide à la Diffusion)
Extraits des musiques du spectacle – Enregistrement Live du 270124
Le Rock
du loup
Les sœurs
Grande-Bouche
Le Reggae
Saucisson
Vidéo Teaser* du spectacle et reportage
*(avant-goût)
Vidéos par © Nico Soira
© Photos Nico Soira